• Salut à tous !

    Vous le savez aussi bien que moi, les fêtes de Noël ainsi que du Nouvel An approche à grand pas ! Je voulais donc vous souhaites de joyeuses fêtes à vous ainsi qu'à vos proches.

    Passez tous de bonnes vacances et à bientôt !

    -TikwisAcnl

    Joyeuses fêtes !


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  • Je n'ai pas pu me concentrer une seule seconde sur mes cours. Non, cette fois ce n'était pas vraiment le manoir et ce que j'avais ressenti là-bas qui me troublait. Cette fois, c'était Eddy. Il était seulement 15h et pourtant, malgré le fait qu'il m'ait demandé de lui envoyer un message ce soir, je lui avais déjà envoyé et je guettais une réponse toutes les trois secondes. Ma mère, qui c'était un peu rendue compte que quelque chose clochait dans mon attitude, cessait de me poser des questions auquel je ne répondais pas. Je n'avais pas la tête à lui répondre. Et puis, si je devais lui répondre, qu'est ce que je lui dirais? Que j’attends le message du garçon qu'elle a gentiment invité l'autre jour à la maison qui confirmerait qu'il est d'accord pour résoudre l'énigme de ce manoir? Ma mère ne croit en aucuns cas aux fantômes et toutes autres sortes de surnaturel. Elle est une vraie scientifique, et elle ne croit que ce qu'elle voit. Déjà que je suis insociable, que je suis des cours par internet et que je m'habille tout en noir, il faudrait que je me fasse passer pour une tarée à ses yeux?

    J'ai préféré me taire, ce qui l'a fortement agacée, mais elle n'a pas cherché à en savoir plus. J'ai donc continué à tenter de me concentrer sur mes cours, tout en vérifiant toutes les minutes si je recevais un message.

    Aux alentours de 17h, je courus vers ma porte d'entrée et sortit. Comme ce matin, je me suis assise sur un banc en face du Lycée, mais un peu plus discrètement. J'ai guetté la sortie d'Eddy. Quand je le vis sortir, j'eus le réflexe de me cacher afin qu'il ne me remarque pas. Il avait son téléphone dans les mains et semblait répondre à un message. Je déverrouillais mon téléphone.

    Aucun message.

    Bon, d'accord, no stress. Il m'a dit qu'il me donnerait la réponse ce soir, il n'est que 17h. Pourquoi je stressais autant? Peut-être que j'avais le pressentiment qu'il dirait non. Pour me détendre, je décidais d'aller me promener un peu au centre-ville.

    A cette heure-ci, tous les étudiants étaient dans les rues. Soit en bande en train de lécher les vitrines, soit seuls, sac sur le dos, rentrant chez eux. Je pouvais même lire sur le visage de certains un sentiment qui m'est familière. Le rejet, la colère, la tristesse. Malgré que cette époque m'ait faite souffrir, je dois avouer que ce sentiment me manque un peu.

    Après avoir fait un bref tour dans quelques boutiques, je décidais de rentrer chez moi. Je regardais ma montre: 19h.

    -Mary...

    J'entendis une voix lointaine m'appeler. Je me retourne, personne. J'ai dû rêver.

    Quoique? Et si c'était Eddy qui était dans les parages pour me communiquer son choix? Non. Il m'a dit qu'il m'enverrait un message.

    Et si c'était un esprit du manoir qui connaissait mon prénom et qui m'appelait afin que je retourne là-bas? Non. Je n'y retournerais plus jamais seule.

    Terrifiée par cette voix, je décidais de rentrer en courant. A peine rentrée, ma mère me regarda d'un air soucieux.

    -Tu es bien blanche ma petite Mary. Pense à te reposer, ça te ferait du bien.

    -Ne t'inquiètes pas maman, je vais bien.

    Mais elle avait raison. Je partis dans ma chambre et mit un sweat confortable, et m'allongea dans mon lit.

    Au moment où je sentais la fatigue m'emporter, j'entendis mon téléphone vibrer. Je le pris et le déverrouilla sans hésitation.

    <<Salut Mary. J'ai bien réfléchis. Rendez-vous demain, 8h pétante pour notre première visite ;-)>>

    J'eus un large sourire. Enfin, j'allais découvrir ce que cachai ce manoir.


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  • Le lendemain matin d'une soirée agréable aux côtés d'un dieu humain d'une beauté irréelle, je fus réveillée en sursaut par un cauchemar. J'en  étais d'ailleurs tellement secouée, que malgré l'heure très matinale, je n'arrivais pas à me rendormir.

    <<Assise au bord d'un trottoir non trop loin de chez moi, j'entendis une voix   , appeler, d'un nom que je n'arrivais pas à distinguer car cette voix était bien trop basse pour cela. D'abord surprise, je me suis dite que j'étais victime d'hallucinations. Puis, cette voix se répéta 5,6 fois.. Je décidais de me lever et de suivre cette mystérieuse voix qui me paraissait si lointaine. Elle semblait venir d'une ruelle, je me suis donc engouffrée dans celle-ci. La voix semblait être de plus en plus forte et distincte. C'était une voix d'homme, très faible. Je commençais à comprendre.

    Cette voix me mènerais au manoir, je le sens. Cette présence que j'avais ressentie l'autre jour, celle qui m'avait mise mal à l'aise, revenait. Sauf  que cette fois, j'ai décidé de continuer mon chemin et d'aller jusqu'au bout. La voix était de plus en plus distincte.. Je croyais entendre mon prénom. Pourquoi? Comment? Qui était-ce? 

    Quand je fus devant le manoir, je vis une lueur venant d'une des fenêtres. La barrière qui, normalement fermait l'entrée, était sur le côté. J'entrais, la boule au ventre. C'est là que je vis des choses horribles.

    J'étais entourée de petits ronds lumineux, qui bougeaient sans cesse. J'avais l'affreuse impression que ces lumières étaient la "présence" que j'avais ressentie. C'était donc des fantômes? Non. Je ne puis y croire.

    J'entendis un bruit venant d'un arbre non loin de moi. Je me retournait, frissonnante. Je ne vis rien de suspect. Quand tout à coup, je sentis des mains autour de mon cou et je n'eus que le temps de sortir un cri strident. >>

    Et je me suis réveillée. Comme je suis actuellement.

    Je devais retourner là-bas, coûte que coûte. Savoir si ce rêve était prémonitoire. Mais j'avais peur d'y aller seule.

    Il était 5h30 du matin. Je sortis de ma chambre en faisant le moins de bruits possible et je pris ma douche. Je pris les premiers habits que j'avais sous la main, c'est à dire un sweat à capuche noir et un jean bleu troué. Je pris un noeud et je m'attachais les cheveux. Ensuite, je retournais dans ma chambre et je pris mon ordinateur pour faire quelques cours. Je ne devais pas négliger mon avenir, même si à 6h du matin, je n'avais pas vraiment la tête à étudier des équations. 

    Je bus un verre de lait, je mis mes chaussures et je sortis de chez moi, en laissant un mot à ma mère sur la table de salon, disant que j'allais faire un tour devant le lycée. En même temps, ce n'était pas un mensonge.

    J'allais chercher Eddy. J'ai réfléchis, et peut-être que c'est lui qui doit m'accompagner dans cette aventure aussi excitante que terrifiante. 

    J'étais plantée sur un banc devant le lycée depuis une demi-heure, quand je vis Eddy arriver, isolé de tous les autres groupes de jeunes. 

    -Eddy !

    Il se retourna et me vis. Il s'avança vers moi, d'un air interrogateur. 

    -Tu es Mary, non? Qu'est ce que tu fais là? Tu n'es pas au lycée!

    -J'ai quelque chose de délicat à te demander. Tu as l'habitude de sécher les cours? 

    -Oui, mais seul. Pas avec une fille qui doit étudier chez elle et qui ne doit donc pas sortir à 7h du matin devant un lycée pour regarder les gens passer.

    -J'ai une proposition à te faire. Tu connais le manoir?

    -Evidemment!

    C'est donc comme ça qu'à 7h du matin, sur un banc avec un garçon qui m'était presque inconnu, je me mis à parler de mon cauchemar. Après avoir fini mon récit, il me regarda comme s'il était fasciné par ce que je racontait. C'était impossible. Seul une pauvre fille comme moi pouvait rêver de faire des escapades avec un garçon à un manoir hanté.

    -Et qu'est ce que tu attends de moi?

    -J'y venais. Je me disais que, ce cauchemar est peut-être prémonitoire. Et si il y avait vraiment des esprits qui hantaient ce lieu? Et si ce manoir avait une histoire, une énigme à résoudre? Mais je n'oserais pas y aller seule. J'ai donc pensé à toi.

    -Et pourquoi moi?

    -Car.. Tu es le seul que je connais ici, et j'ai cru voir dans ton regard que tu aimais l'aventure.

    -C'est plutôt tentant. Je vais réfléchir. Ce serait le soir? Mes parents sortent souvent le soir, ça ne poserait donc pas problème. 

    Il sortit un papier et un stylo de son sac, et écris son numéro de téléphone dessus.

    -C'est mon numéro. Envoi-moi un message ce soir, si je réponds, c'est que j'ai assez réfléchis. A plus tard!

    Et il partit vers le lycée, en me faisant un clin d'oeil. Décidément, ce garçon allait me plaire.

     


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  • *7h30, dans mon appartement.

    Je suis devant mon ordinateur, en train de réviser ma Géo d'aujourd'hui. C'est vrai que les cours par internet c'est cool, mais rester seule devant mon ordinateur avec mes lignes à lire et relire comme une idiote, ça me foutait la poisse. Ma mère est rentrée dans ma chambre. A sa tête, elle avait l'air stressée.

    -Tu t'en sors, chérie?

    -J'ai eu de la peine à comprendre, mais maintenant ça roule.

    -Arrête-toi vers 8h30, tu iras chercher du pain et tu iras me faire quelques courses au petit Casino, de la famille vient manger avec nous de midi.

    J'ai acquiescé sans poser de questions. De toute évidence, c'était encore des personnes que je ne connaissais pas. Depuis notre installation ici, des tas de personnes venaient, et me disaient toujours la même chose: que tu as changé! Tu es devenue une vraie femme! Tu étais un bambin quand je t'ai vue la dernière fois! Forcement, j'ai souris poliment sans même savoir qui était ces personnes.

    Mon ancienne vie me manque beaucoup, quand j'y repense. Au moins, j'avais mon rythme. Je ne croisais pas 300 personnes inconnues chaque jours qui prétendaient me connaître. C'est vrai que ce n'était pas non plus le bonheur absolu. Mais j'ai l'impression que plus rien ne sera plus jamais pareil maintenant.

    J'ai fait quelques exercices en rapport avec la leçon et des documents, puis j'ai fermé toutes les pages et je me suis allongée sur mon lit. J'étais encore en pyjama. En fait,je me suis réveillée vers 5h et ensuite il m'a été impossible de me rendormir, du coup j'ai lu et j'ai travaillé pendant plusieurs heures. C'est donc normal que je n'en puisse plus. Je me suis endormie.

    J'ai été réveillée par ma mère, à 9h10 pour aller faire les fameuses courses. Elle m'a donné la liste, de l'argent et un sac puis m'a ré-indiqué pour la cinquantième fois où se trouvait le Casino. Comme il était tard, je me suis dit que je me laverait en rentrant des courses. J'ai attaché mes cheveux noirs en une queue de cheval et dessiné un léger trait d’eyelineur sur les paupières de mes yeux verts émeraude. J'ai ensuite enfilé un jean troué, un t-shirt blanc avec des motifs aztèque, et comme d'habitude, je mit mes Doc Martins ainsi que ma veste en cuir noire. Puis, je suis sortie.

    Il pleuvait un peu. Je regrettais soudainement de ne pas avoir mit un sweat à capuche. De tout façon, je vais juste faire les courses.

    Quand je suis arrivée dans le mini Casino, il était presque vide. Les seules personnes présentes était la vendeuse et quelques vieilles dames achetant des légumes. La vendeuse avait les traits très fatigués, et le teint pâle. Aucun sourire n'était dessiné sur sa bouche.

    Je prit la liste rangée dans ma poche de jean, et je me mit à la recherche des produits demandés par ma mère.

    "Pain, pâtes, sauce bolognaise. Bon, au moins, on est sûr que l'on n'attend pas la reine d'Angleterre."

    Arrivée à la caisse, la vendeuse me lança un bonjour très froid. Je fit de même. Je prit mes courses pour les ranger dans le sac, et je sortit du Casino en direction de chez moi.

    Quand je suis rentrée chez moi, je me suis précipitée vers la salle de bain. Il avait plut des cordes, je me sentait sale. Je prit une bonne douche. L'eau brulante produisait d'agréables frissons sur ma peau.

    Alors que je profitais paisiblement de ma douche matinale, j'entendis sonner à la porte. Ma mère ouvrit et, de ma douche, je pouvais distinguer plusieurs voix. Ils sont déjà là?

    Je me suis dépêchée de me savonner les cheveux ainsi que le corps, de me rincer, et de m'habiller puis je sortit de la salle de bain.

    Les invités étaient tous assis sur le canapé du salon, et parlaient avec ma mère. Ils se retournèrent en m'entendant fermer la porte.

    -Voici ma petite Mary, l'ainée de Léane. Mary, voici mon cousin Jérôme, sa femme Elodie et leur fils: Eddy.

    Jérôme et Elodie se retournèrent et me dirent bonjour en choeur. Je fit de même tout en leur faisant la bise. Puis, alors que je me tournait vers Eddy, ma mère ajouta:

    -Eddy a ton âge. Il est au Lycée Carnot, à 5 minutes de chez nous.

    Eddy m'adressa un bref salut, tout en me faisant la bise froidement. Puis, il reposa ses yeux noisette sur l'écran de son téléphone, laissant tomber une de ses mèches brunes devant ses yeux. Mes yeux n'étaient pas indifférents à sa beauté.

    La suite de la journée se déroula sereinement. Elodie et Jérôme étaient définitivement très sympas, et leur fils Eddy, bien que très silencieux, était beau comme un dieu.

    Puis, la soirée se finit, et il était temps pour eux de partir. Ils nous dirent un bref au revoir, et sortirent. Je me mis en pyjama et monta dans ma chambre avant de fermer les yeux.

    Quand j'y repense, dans mon lit, à l'instant où Eddy a passé le seuil de la porte, j'ai senti un courant électrique passer en moi. Comme si sa présence ne m'était pas désagréable.

     


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  • Bonjour à tous, gens d'internet. J'avoue que c'est une des premières fois que je viens sur ce site, et j'ai remarqué qu'il n'y avait pas beaucoup de journal intime, disons journal de bord, enfin je ne sais rien. En tout cas, j'ai décidé de me lancer.

    Je m'appelle Mary et je viens de déménager de ma région de Picardie pour rejoindre le Pas-De-Calais. J'avoue qu'au début j'étais dubitative, mais je commence à m'y faire et j'adore ça.

    A cause de plusieurs problèmes majeurs que j'ai rencontré au collège avec certains profs' et des élèves moqueurs, je suis des cours par correspondance, je n'avais donc pas le stress de la rentrée des classe, avec les professeurs à chier et les pires cons dans ma classe. Bref, passons.

    J'ai déménagé car ma grand-mère, habitant dans le Pas-De-Calais (que nous nommerons PDC car mes mains se fatiguent), est morte et que sa maison revient à sa seule fille, ma mère. J'ai dit sa maison? Il faudrait plutôt dire son manoir. Son château. Sa majestueuse demeure. Je suis bien fière que cela appartienne à ma famille, désormais. Bon, malheureusement, ce manoir est un peu vieux pour pouvoir y habiter donc, en attendant, nous avons prit une petite maison dans le centre-ville avec ma mère et ma sœur.

    Mon père et ma mère sont séparés, celui-ci habite dans le sud de la France. On est donc 3 dans une maison, sachant que ma sœur a 4 ans et que j'en ai 16.

    Aujourd'hui, je n'avais rien fait de spécial, j'étais en pyjama depuis 19 heures. Je me suis ennuyée toute la journée, mais j'ai décidé d'aller visiter le secteur. J'ai donc enfilé un jean slim noir à trou, des doc Martin's rouges ainsi qu'un t-shirt blanc avec des écritures noires. J'ai ensuite mit une veste en cuir rouge et je suis sortie.

    L'air était frais, en même temps il était 22h. Quelques bandes de jeunes trainaient , riant , sur les trottoirs. J'aurai aimé être sociale.. Pouvoir m'entendre avec des gens, rire, sortir.. Cette insociabilité me réduit à sortir seule tard le soir dans des rues sombres avec peu de personnes. J'ai avancé jusqu'à la zone commerciale et j'ai regardé tous les magasins. Évidemment, ils étaient tous fermés à cet heure-ci. J'ai continué ma route par une petite rue menant à l'église.

    Cette église est magnifique. Il y'a une sorte de "jardin" quand on est près de son entrée.

    J'ai continué encore tout droit et je me suis arrêtée en face du bâtiment qui me fascine: le fameux manoir. Sa façade est un peu vieille, mais je l'adore. Les lieux ne sont plus habités depuis longtemps: Ma grand-mère n'y habite plus depuis 10 ans, elle a finit ses jours en maison de retraite. Quelques fleurs, sûrement plantées par elle même, arboraient l'entrée. L'entrée, d'ailleurs, n'était pas une "porte", mais une espèce de passage arrondis sur les côtés, ouvert, qui donnait donc sur le jardin. Je sortis ma lampe torche car on voyait quand même assez mal, malgré les deux lampadaires ornant aux côtés du bâtiment. J’avançais vers l'entrée , quand je sentis une présence près de moi. Alors que je n'avais pas du tout stressé pendant tout le long de mon trajet jusqu'ici, je commençai à avoir la boule au ventre.

    Quand je me suis retournée, je n'ai vu personne. Mais cette sensation d'être observée m'avait découragée pour ce soir.

    Sur le trajet, je ne sentais plus cette présence. Mais le stress au manoir ne me quittait pas.

    22h47. Enfin chez moi. Ma mère m'attendait devant la télé, New york unité spéciale. J'ai prit un paquet de chips et on s'est endormies sur le canapé.


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